Intervention de Lionel Audion lors du conseil municipal du 18 décembre 2017
On nous a expliqué la semaine dernière lors de la présentation du PEG que l’adjectif « éducatif » était mis à toutes les sauces et qu’il fallait revenir aux fondamentaux, ce sur quoi nous sommes complètement d’accord.
C’est pourquoi nous avons du mal à comprendre la limite d’âge de ce projet, dont le volet jeunesse s’arrête à 25 ans. Il y a sur le territoire de la commune de nombreux parents de moins de 25 ans, en charge de l’éducation de leurs enfants, qui seront peut-être étonnés d’apprendre que la commune se préoccupe de leur propre éducation. Je rapproche cette remarque de celle que j’avais faite à propos de la limite d’âge du conseil communal des jeunes : cette volonté de maintenir les jeunes adultes dans l’adolescence prolongée n’est pas très émancipatrice.
Sur le PEG lui-même, j’ai envie de dire : « tout ça pour ça ! ». Le processus démocratique et participatif qui a été longuement et sérieusement mené, et que nous avons salué, finit par proposer 5 orientations de bon sens et très consensuelles : un environnement bienveillant, sécurisant et facilitateur ; une ouverture aux autres et au monde ; la construction d’individus épanouis, etc.
Nous aurions souhaité connaitre des pistes plus concrètes : les exemples qui nous ont été donnés (le pass permis, l’accueil de stages de 3ème, etc.) existent déjà. On ne peut certes pas prévoir ce que donnera l’appel à projets, et c’est pourquoi le seul élément qui nous donnerait une idée réelle de ce que sera réellement le PEG est le « petit guide du PEG », dont il a été question toute la soirée à la Gobinière mardi dernier et, qui, apparemment, existe, mais on ne nous l’a pas donné à examiner avant ce vote…
On nous demande de « valider les orientations du PEG », alors nous allons bien sûr voter favorablement : on ne peut qu’être favorables à la « construction d’individus épanouis ».