Intervention de Brigitte Raimbault lors du conseil municipal du 16 décembre 2019
Nous voterons favorablement cette délibération qui inscrit la ville dans le dispositif de la MOUS comme nous l‘avions demandé à plusieurs reprises dans cette assemblée.
Comme le rappelle la délibération, le recours à l’expulsion s’avère une solution vaine et violente pour les familles, les bidonvilles se réinstallent, les tensions naissent et en bout de course les citoyens peuvent porter un jugement d’échec sur l’action publique quand elle ne propose pas de solution pérenne.
Souhaitons que cet engagement de la ville d’Orvault avec d’autres déjà investies puisse « peser » sur les 24 communes de l’agglo pour rappeler que la mobilisation des élu(e)s au niveau local est déterminante et nécessaire pour trouver des solutions durables à l’habitat en bidonville.
Soulignons également l’importance de l’accompagnement et de la médiation pour porter les démarches d’insertion à leur terme. Aménager un terrain d’insertion temporaire doit être assorti d’un accompagnement social et d’engagements contractuels autour de l’apprentissage du français, de la scolarisation, de la recherche d’emploi, de l’accès au logement.
Une question demeure : Si le Terrain Insertion Temporaire est proposé sur le site de la Jaliére , comment imaginer de faire cohabiter les ménages qui seront sélectionnés pour entrer dans le dispositif de la MOUS et les autres familles également installées sur place ?
(Voté à l’unanimité, moins 1 abstention de Louis Ramin)