Intervention de Brigitte Raimbault au conseil municipal du 21 septembre 2018
En résumé : nous nous réjouissons que soit présenté le bilan de la politique sociale (notamment celle du CCAS) comme nous l’avions demandé. Nous regrettons la baisse de certaines subventions aus associations.
Que l’on puisse donner à voir à l’ensemble des élus de ce Conseil, une vue d’ensemble de la Politique Sociale, nous a toujours semblé important. Cela dit, souvenons-nous que ce rapport d’activité n’a été restitué que 2 fois depuis le début du mandat. Gageons que cette bonne habitude se répète plus régulièrement dans l’avenir et peut être aussi, plus tôt dans l’année… 2018 se termine déjà…
Nous ferons 2 remarques :
La première concerne les subventions aux associations. On constate une diminution que vous qualifiez de « légère » alors qu’entre 2015 et 2017 c’est pratiquement 50 % de subventions en moins qui sont attribuées ; Le critère » resserré » d’associations qui agissent concrètement au service des Orvaltais explique-t-il à lui seul cette baisse ?
Il aurait été intéressant d’avoir en annexe la liste des associations concernées (en quelque sorte une photo du « champ social » qu’elles recouvrent) et les montants ; On pourrait s’apercevoir que des associations d’aide au maintien à domicile (ex ADAR) qui obtenaient des subventions au prorata des orvaltais concernés ne reçoivent plus rien. Ce service rendu, compte tenu du vieillissement de la population et des besoins qui en résultent est indispensable; La disparition de l’aide d’une ville comme Orvault est dommageable
La seconde remarque s’intéresse au bilan de l’épicerie sociale, (page 17) magasin d’alimentation mais aussi lieu d’une action solidaire plus vaste de soutien et d’accompagnement ;
Vous soulignez la nécessité d’une « montée » en puissance de l’épicerie, nécessaire pour rejoindre les objectifs fixés. Nous avons lu dans le magazine municipal l’appel à bénévoles lancé par le CCAS à ce sujet. Pouvez-vous nous dire :
Quelles adaptations ont vu le jour dans le fonctionnement de l’épicerie depuis ce bilan ?
Quelle place est donnée aux bénévoles en parallèle du personnel dédié à cette structure ?