Intervention de Brigitte Raimbault lors du conseil municipal du 6 février 2017
L’avenant que vous proposez à la convention avec les deux centres socioculturels de la commune présente l’avantage de leur donner de la visibilité sur le montant des subventions qu’ils recevront dans les 4 ans qui viennent.
Cependant, les montants de ces subventions sont très nettement inférieurs à ceux versés les années précédentes. Bien sûr les directions des deux associations s’engagent à dégager des économies grâce à une gestion rigoureuse. Mais à la Bugallière la baisse de 40 000 € de la subvention ne sera absorbée en 2017 que parce qu’un licenciement a été décidé l’été dernier et qu’un emploi d’avenir ne sera pas reconduit.
Or nous craignons que d’autres décisions difficiles soient nécessaires les prochaines années, avec une diminution des activités proposées. En effet, en proposant une subvention constante sur les 4 prochaines années, vous réduisez en réalité les marges de manœuvre des centres socio-culturels car, comme vous le constatez vous mêmes avec les frais de personnels, les charges qu’ils auront à payer vont progressivement augmenter. Vu l’importance cruciale de l’action sociale menée par ces associations, nous pensons que la programmation pluriannuelle des subventions devrait prendre en compte cette augmentation des charges. C’est pourquoi nous nous voterons contre.
(La majorité répond que les conventions ont été discutées avec les centres socio-culturels. Nous ne le contestons pas, mais cela n’empêche pas d’affirmer que des difficultés budgétaires sont à prévoir dans les prochaines années)