Intervention de Lionel Audion lors du conseil municipal du 12 février 2018
On ne peut qu’être d’accord avec cette décision, même si l’on peut imaginer qu’il sera difficile, pour ces promeneurs du net, de se faire accepter comme « amis » sur les réseaux sociaux des adolescents et des jeunes adultes, mais faisons leur ce crédit.
Vous nous dites, je cite, qu’il est « nécessaire que des adultes professionnels de la jeunesse interviennent dans la rue numérique où les jeunes sont particulièrement présents ». C’est un bon début, mais pourquoi, dans votre élan, ne pas aller jusqu’à placer des adultes professionnels de la jeunesse dans les rues réelles, notamment à Plaisance ? Vous savez que des éducateurs de rue professionnels, formés et affectés dans le quartier à titre définitifs, seraient plus efficaces que les médiateurs actuels, qui font leur maximum mais ne sont ni spécialistes de la jeunesse ni durablement affectés sur le quartier.
(Réponse : la majorité semble penser que les médiateurs citoyenneté-prévention actuels sont suffisants. Elle ne compte pas proposer d’éducateurs de rue, rappelant l’argent déjà dépensé pour les centres socio-culturels. Nous ne partageons pas leur approche.)