Intervention de Jean-Sébastien Guitton lors du CM du 2 février 2015
En résumé : A mon initiative (voir ici), le Conseil municipal d’Orvault vote à l’unanimité un vœu concernant le traité TAFTA en cours de négociation entre l’Europe et les États-Unis (voir le texte du vœu ici). Je m’en réjouis sur la forme et sur le fond.
Je souhaite dire deux choses, l’une sur la forme, l’autre sur le fond.
Sur la forme d’abord, c’est une satisfaction, pour un conseiller municipal de la minorité, de voir l’une de ses propositions se concrétiser, même si en l’occurrence il s’agit surtout d’une action symbolique. Cela donne du sens au choix que nous avons fait de ne pas être seulement des élus d’opposition mais aussi des élus de proposition. Il est arrivé plusieurs fois, ces derniers mois, que vous soyez convaincus par la pertinence de nos remarques en commission et que vous les preniez en compte. Mais j’avoue que, pour ce vœu, je n’étais pas très optimiste lorsque je vous l’ai proposé lors du conseil municipal de décembre. C’est donc bien que vous le proposiez au vote ce soir, et je vous en remercie. C’est en constatant que certaines de nos propositions sont reprises et reconnues que nous serons encouragés à poursuivre dans une attitude constructive. Bien sûr, cela ne nous empêchera pas de soulever et de dénoncer les décisions que vous prenez – et prendrez – qui nous semblent contraire à l’intérêt des Orvaltais, et il y en a : c’est le principe même d’une démocratie vivante.
Sur le fond ensuite, j’espère que nous pourrons voter ce vœu à l’unanimité. Même si un vœu est symbolique, c’est un moyen d’informer nos concitoyens et d’alerter les instances européennes sur notre refus de voir notre modèle de société remis en cause par des traités dont les finalités économiques sont elles mêmes contestées. J’espère que notre vœu incitera d’autres communes, dirigées par la gauche, le centre ou la droite, à rejoindre cette mobilisation qui doit dépasser les clivages partisans. J’espère qu’il incitera nos dirigeants nationaux et nos parlementaires européens à s’en faire le relai auprès du conseil européen et de la commission européenne.