Intervention de Jean-Sébastien Guitton lors du conseil municipal du 12 décembre 2016
En résumé : Dans le cadre du débat d’orientations budgétaires, nous interpellons la majorité sur la politique de résorption de la précarité et sur l’urgence d’engager la réhabilitation du Centre socio-culturel de Plaisance.
Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes nous a donné l’occasion de débattre de certains éléments de politique budgétaire, je n’y reviens pas.
Nous souhaitons seulement vous interpeler sur deux aspects.
Concernant les charges de personnel tout d’abord, vous évoquez les opérations de résorption de la précarité. Nous saluons certaines mesures qui ont pu être mises en œuvre précédemment mais nous nous inquiétons de constater que vous avez décidé de suspendre cette démarche ainsi que de ne pas recruter de nouveaux emplois d’avenir. Par ailleurs nous nous demandons si cet objectif affiché de résorption de la précarité n’est pas contradictoire avec votre volonté d’externaliser progressivement les tâches d’entretien. On sait que, dans le privé, ces emplois d’entretien sont souvent très précaires et donc on peut se demander si vous n’êtes pas simplement en train d’externaliser la précarité. C’est pourquoi nous aimerions savoir si vous prévoyez un cahier des charges ambitieux en matière sociale pour les entreprises qui assureront ces missions.
Le deuxième aspect que nous souhaitons évoquer concerne les investissements et le plan prévisionnel d’actions municipales. Comme les autorisations de programme que vous avez mises en place sous l’impulsion de la Chambre Régionale des Comptes, le PPAM est un outil très intéressant. Deux projets nous interpellent plus particulièrement. La piscine d’abord, qui refait surface, après avoir bu la tasse plusieurs fois. Pour être honnêtes, nous sommes un peu étonnés de ces volte-face permanentes, aussi nous attendons d’en savoir plus pour nous prononcer. L’autre projet dont nous souhaitions parler est la réhabilitation du centre socio-culturel de Plaisance. Nous considérons que ce projet est prioritaire et donc qu’il doit être engagé au plus vite. Les bénévoles, les salariés, les habitants de ce quartier en ont besoin. Or vous ne le planifiez que pour 2020. S’il faut absolument faire des arbitrages et retarder certains projets pour accélérer celui-ci, mais nous voyons que la dynamique fiscale rend notre situation moins critique que ce que vous disiez, nous pensons que les travaux extérieurs du château de la Gobinière ou la remise à niveau de certains terrains de foot synthétiques doivent pouvoir être repoussés d’un an par exemple.