Intervention de Jean-Sébastien Guitton lors du conseil municipal du 27 septembre 2016
En résumé : nous pensons que la Ville devrait conserver l’appartement qu’elle envisage de vendre, afin de pouvoir accueillir des familles en détresse.
Nous comprenons parfaitement l’idée selon laquelle, pour héberger dans l’urgence des familles qui ont par exemple subi un sinistre important, la Ville d’Orvault préfère désormais se tourner vers des hôtels de proximité plutôt que de loger ces familles dans des appartements qui restent vides le reste de l’année.
Néanmoins vendre ce logement nous fait perdre une possibilité d’accueillir, sur des durées plus longues, une famille supplémentaire qui serait dans un dénuement total, comme celles que nous hébergeons déjà dans 4 autres logements municipaux. Un 5ème logement ne serait pas superflu.
Il ne s’agit évidemment pas d’opposer le logement d’urgence au logement social, mais dans la période que nous traversons, nous voyons que ces logements d’urgence sur la durée sont nécessaires. Nous ne sommes donc pas convaincus qu’il soit pertinent que la Ville se sépare de cet appartement. C’est pourquoi nous voterons contre cette délibération.
Je partage ce point de vue d’autant qu’en considérant en moyenne 5 personnes par appartement cela représente 5×5/25000 soit moins de 1/1000 de la population d’Orvault. Mais peut-être que Monsieur le Maire a besoin d’argent: le personnel que l’on renouvelle lors des départs en retraite et qui ne se justifie pas du fait des améliorations techniques et de la productivité…, il faut bien le financer.
Je partage totalement votre intervention et point de vue et sans trop faire de polémique, j’ai trouvé affligeant que les (en l’occurrence le) représentants du Parti Socialiste ne vous aient pas suivi et voté pour cette vente.
Je croyais naïvement que « socialiste » faisait référence à « social ».
Merci André et Dominique pour votre soutien.
Jean-Sébastien
pour Doumé: ça fait longtemps que « socialiste » fait référence à « néolibéralisme »; depuis 1983, et aussi avec la « nouvelle gauche » pour la France, depuis le traité de Rome (J.Delors) pour l’Europe.