Communiqué de presse de la minorité municipale du 13 mai 2015
Les Atsem, sont des agents qualifiés qui assistent dans nos écoles maternelles le personnel enseignant pour la réception, l’animation et l’hygiène de nos très jeunes enfants.
Le maire et ses adjoints ont décidé unilatéralement, sans concertation, sans débat en commissions municipales, sans en informer les parents de supprimer des postes d’Astem, c’est inacceptable.
La méthode du passage en force est dénoncée par toutes les associations de parents des élèves d’Orvault, elles regrettent clairement ce choix fait par le Maire et son adjoint et indiquent que : « diminuer le nombre d’ATSEM dans les écoles est une économie sur l’avenir de nos enfants, un choix qui remet en cause la qualité de l’école publique et qui ne permet pas de maintenir un service public de l’enseignement de qualité pour tous les enfants de la commune ».
Nous partageons ce constat et soutenons le combat des parents d’élèves.
A l’heure où les effectifs sont très importants dans les maternelles (plus de trente élèves en moyenne par classe), réduire les moyens humains c’est accentuer la dégradation des conditions d’accueils des petits enfants en particulier ceux ayant des handicaps.
Pour nous la politique de la petite enfance et de la jeunesse doit être prioritaire, rien ne justifie donc ce choix. Où est la commune « amie des enfants » dont nous pouvions nous féliciter ?
Après l’augmentation en continue depuis des années des tarifs municipaux, après la suppression du Clic pour les personnes âgées, voici maintenant nos écoles visées par un plan d’ « optimisation RH »…. Les orvaltais n’ont pas voté pour cela, ce n’était pas écrit dans le programme des municipales de l’UMP et de l’UDI !
La politique menée par la droite locale est donc claire : faire payer et diminuer les prestations pour tous ceux qui ont le plus besoin des services de la ville. Ce sont les orvaltais-es les plus modestes qui sont ciblés.
Nous dénonçons la méthode et ce nouveau choix politique injuste et demandons officiellement au maire et ses élus qu’ils reviennent sur une décision qui pénalise l’avenir des enfants et les familles orvaltais-es.